Fontfroide - Crown-Graphic, comme en 40 !

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Bonjour à toutes et tous, celles et ceux qui y étaient, celles et ceux qui auraient bien aimé y être, et tous les autres qui regardent tout ça avec curiosité en cette fin d'année 2006.

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À Fontfroide, j'ai vidé deux chargeurs Grafmatic, soit 12 plan-films 4x5 inch (10x12,5cm). La veille du départ, j'en avait chargé trois de Tmax 100 ... en 4 mn et 10 secondes ; temps mesuré pour se rendre compte que, en fait, c'est très rapide.

Le complément naturel d'une Crown-Graphic est le flash Graflite et sa parabole-réflecteur de 7" (18cm).

On fait du grand format ou on n'en fait pas.


Photographie François CROIZET

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Les 'flash-bulbs' à usage unique étaient des PF25.

Développement 9mn dans du microphen ; ce n'est peut-être pas le meilleur pour le Tmax, mais j'en ai récupéré un gros stock ; agitation très modérée en cuves de 5 litres, films sur cadres.

Tout se passe bien au labo ; pouvait-il en être autrement ?
 

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12 films, 2 ratés (pour les statistiques). Premier raté une vue prise de la fenêtre de l'hôtel le premier soir ; je voulais mettre en image mon ressenti dans ces curieuses zones voisines des sorties d'autoroutes où fleurissent ces établissements.

Résultat à l'image du lieu.

Le deuxième raté est la vue de la grande tour (clocher ?) de Fontfroide. Vu la hauteur de l'édifice, j'avais mis une 'press 40' comme ampoule magnésium (grosse lampe au culot Edison 27 comme nos lampes domestiques). Elle est bien partie, mais film vierge ! Même pas un petit quelque chose ! Soit un départ de lampe tardif (ces lampes ont environ 50-60 ans), soit une mauvaise manip du grafmatic (Gaud frère avait certainement trop approvisionné en apéritif ?).
 

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Reste dix vues que voici.

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Visite de l'exposition
 




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Jean-Louis Delagausie (les Amis de l'Abbaye de Fontfroide) à la caméra.


À noter la profondeur de champ de l'optique Ektar 127mm à f/11 ; c'est pas comme en numérique où tout est trop net partout, même à f/2,8. Mise au point sur graduation du rail par estimation de la distance.

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Henri Gaud expliquant ses œuvres.

À noter aussi la répartition de la lumière, en avant et arrière plan du sujet principal (aucune retouche, scan brut), ainsi que les ombres portées.
 

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Discours de bienvenue par monsieur Nicolas d'Andoque, propriétaire des lieux.

À l'arrière, la cravate est portée par Régis Martin, la chemise à carreaux par Claude Eichel ; ils encadrent Valentine des ateliers Saint Prex. Tout à droite, Gilles Aymard.

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André Gely, mon chauffeur (Vienne-Fontfroide) et, à droite, Jean-Claude Launey.

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Visite nocturne de l'église

 

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Ah ! Ces paparazzis ...


Photographie Pierre LAVERGNE

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Fontfroide, c'est aussi des jardins et un splendide plaqueminier chargé de très nombreux kakis comme j'en ai jamais vu en France.

Détail :


 

Qui hésitait à utiliser ces optiques anciennes ?


Économie d'un flash-bulb pour de plaqueminier en plein jour, au 1/100° à f/11, mise au point télémétrique.
 

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Voilà donc ma petite récolte d'images partagée.

Si vous avec bien compté ça fait 9. Il en manque donc une !


Cette dernière se trouve sur la page suivante.

Crown-Graphic posée par terre, décentrement maxi vers le haut, mise au point sur dépoli, à quatre pattes, tête en bas, lunettes à la dérive ; conditions "idéales".

Estimation du temps de pose à 1s f/8-11-16. En Crown-Graphic, on fait sans cellule, comme on le sent.

Je demande son avis à Daniel.B qui passait par là ; il confirme et me dit que je pouvais même y aller de 2 secondes. J'obtempère.

Merci Daniel, négatif parfait.


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Une dame entre alors dans les lieux pour certainement un besoin naturel et, en me voyant vautré au sol me demande si j'avais perdu quelque chose. Non non, madame, je prends simplement une photographie, merci ...

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Bon, les présentations étant faites, voici cette dixième image ...